Article réalisé par Renée VIZZARI - Revue CAMILA-NEA  ©   

En Japonais, un drapeau se dit
Le fond du drapeau est blanc, symbole d’honnêteté et de pureté, forné d’un cercle rouge représentant le soleil, symbole de sincérité et de passion, faisant référence au « SOLEIL LEVANT ». HI NO MARU le disque solaire en japonais.
Ce disque rouge ne représente pas seulement un astre mais surtout la déesse solaire du shintô Amaterasu, ancêtre de la lignée impériale japonaise.
Le symbole est ancien et son origine remonte au VIIIe siècle, mais ce n’est pas un hasard si ce drapeau a été levé pour la première fois en 1868 quand les nationalistes redonnèrent le pouvoir à l’empereur MEIJI, après des siècles de pouvoir des shôguns.
Le soleil a toujours été un des symboles forts du Japon, que l'on retrouve dans l'expression « L’EMPIRE DU SOLEIL LEVANT »
   
Le drapeau composé d’un disque rouge, légèrement décalé sur la gauche, et de 16 rayons du soleil n’est pas l’ancien drapeau du Japon.
Il est tout simplement le drapeau de la marine militaire japonaise.
Celui-ci est utilisé comme tel depuis le 7 octobre 1889. en même temps que le Hi no Maru, mais n’avait pas les mêmes attributions

L’un représentant l’État, l’autre la Marine.
 


 

GENESE
La race débute au XIVème siècle à Kochi, capitale de la préfecture du même nom qui était appelée «Tosa» autrefois.
Fief d’une dynastie de shoguns, les « Tokugawa », le Tosa Inu est issu de croisements entre les chiens de Kochi (Shikoku inu) chiens de chasse utilisés principalement pour le sanglier et le cerf et des chiens occidentaux. 
   
L’archipel du japon, formé de quatre grandes îles, n’avait à l’origine que des chiens de chasse de taille moyenne et des nordiques avec les oreilles petites, droites et triangulaires et une queue enroulée.
On peut penser que les premiers molossoïdes ont été importés par les chinois, des puissants montagnards issus des chaînes himalayennes du Tibet, ces fameux « Dogues » que l’on désigne comme les ancêtres de toutes les grandes familles des molosses. 
 
 
Les chiens occidentaux utilisés dans la création de cette race sont :
le Bulldog (1872),
le Mastiff (Mastiff) (1874),
le Bull Terrier, les Hounds allemands (1876)
et le Dogue Allemands ou les Great Dane(1924).

Tous ces chiens ont été utilisés pour améliorer la race par accouplements consécutifs, également utilisés le Saint-Bernard et le Bull Terriers mais on ne sait pas en quelle année.
 
 
Bulldog anglais en 1872  Mastiff en 1874

 
Mastiff en 18744 Braque allemand en 1876
 
 
Les "Hound" Allemands 
   
 
Tosa en 1890
 
Les dogues Allemands 1924
    
Tous ces chiens furent utilisés pour améliorer la race par des accouplements consécutifs.
L’infusion du sang de ces races ont apporté des caractères bien établis chez le Tosa et des qualités recherchées à cette époque comme la résistance et l'instinct de combat, aptitudes que l’on trouvaient typiquement chez les dogues.
 
 
 
Le Tosa, chien des Samouraïs et chien de combat japonais

Le premier Shogun des Tokugawa, Ieyasu Tokugawa, chassait avec de grands chiens aux oreilles tombantes, qu’il nommait Tôken, vers 1580.
  Les samouraïs avaient pour règle de vie d’être forts, fidèles à leurs seigneurs et insensibles à la douleur, pour s’endurcir ils avaient à franchir des épreuves très difficiles, leurs chiens se devaient d’être comme eux et étaient entraînés au combat, il s’agissait surtout de sujets proches des Akitas avec des types différents en fonction du lieu de leur création :
Tosa, Shikoku, Kochi, etc.

Les samouraïs avaient comme instruction d’observer les chiens de combat, réputés forts et courageux,pour apprendre les règles de base et les adapter à leurs propres techniques de combat. Un combat de Tosa est très similaire à un combat de Sumo et obéit aux mêmes règles.
 

Pour les honorer les Tosa sont parés de robesde cérémonies somptueuses pouvant coûter jusqu’à 30 000 dollars.
Le chien le plus talentueux est proposé au rang de « YOZOZUNA » (titre donné à un champion de Sumo) . et le 2ème au rang de « OZEKI » puis « Skiwake », « Komusubi » et « Maegashira »

Pendant la seconde Guerre Mondiale tous les chiens furent confisqués par la police pour confectionnerdes vêtements (avec leur peau) pour les militaires, sauf les Bergers Allemands, dit « chiens de Guerre ». Pour éviter de voir leurs chiens disparaître certains croisèrent leurs Tosas ou leurs Akitas avec des Bergers Allemands.

Durant cette période, ils avaient complètement disparu, puis ont réapparu à KOCHI ou l’on compte environ 400 sujets.

Le premier Shogun des Tokugawa, Ieyasu Tokugawa, chassait avec de grands chiens aux oreilles tombantes, qu’il nommait Tôken, vers 1580.
Les samouraïs avaient pour règle de vie d’être forts, fidèles à leurs seigneurs et insensibles à la douleur, pour s’endurcir ils avaient à franchir des épreuves très difficiles, leurs chiens se devaient d’être comme eux et étaient entraînés au combat, il s’agissait surtout de sujets proches des Akitas avec des types différents en fonction du lieu de leur création : Tosa, Shikoku, Kochi, etc. << Shogun Leyasu Tokugawa
 
Le chien le plus talentueux est proposé au rang de « YOZOZUNA. Pour les honorer on les pare de robes de
cérémonies somptueuses pouvant coûter jusqu’à 30 000 dollars
 
Le « SUMO DOG » 
Au Japon, les Tosas ne vont pas en expositions canines pour y être exposés.
Les Tosas sont élevés essentiellement pour le combat,
TRADITION RECONNUE SPORT NATIONAL AU JAPON.
SEULS LES MALES ONT LE DROIT DE PARTICIPER A CE SPORT NATIONAL 
 
 Au Japon, ce chien s'appelle "Sumo Dog". Les combattants de sumo sont des lutteurs japonais qui "se battent" dans un style de lutte très inhabituel qui a plus de 1500 ans.
Le but de la lutte de sumo est de rester sur une jambe, quelle que soit l'attaque du rival, et de ne pas permettre la démolition au sol ou être éloigné du ring.

La lutte de sumo est la base du chien japonais traditionnel.
En conséquence, le Tosa est un "chien de lutte", dont les combats se déroulent selon des règles strictes de sumo, accompagnant les rituels et les processions.
Un chien qui presse l'adversaire avec son corps au sol, le frappe avec les jambes et le maintient au sol, qui est dominé par plus de trois minutes (ou 5 minutes si le combat dure plus de 15 minutes) est déclaré vainqueur.
Un chien qui gémit, aboie ou émet d'autres sons sera déclaré perdant. Il en va de même pour un chien qui se détourne de l'adversaire ou recule de trois pas lorsqu'il est attaqué.
Dans tous les cas, la bataille se termine après 30 minutes; un tirage au sort est proclamé quand aucun chien ne peut prouver sa supériorité sur l'autre.

Malgré les rumeurs selon lesquelles cela va sans mordre, les piqûres sont fréquentes pendant le combat.
Les plus grands combattants Tosa reçoivent le titre de "Yokozuna" en tant que célèbres combattants de sumo.
Un Tosa qui a réussi à se battre gagne un tissu précieux, joliment décoré et une corde parfaitement tressée "Keshomawashi" (photo ci-dessus et ci-contre - à gauche) ).
Une victoire rapide et facile n'est pas nécessairement requise, pas plus qu'un combattant ou un smasher sauvage, mais un chien physiquement fort, courageux, habile, patient et endurant.


Dans un style japonais, un Tosa doit se battre en silence, sans pitié et sans retrait.
Grâce à l'élevage sélectif, les Japonais ont créé un grand chien athlétique, peu enclin à aboyer, intelligent et intrépide.

Comme les lutteurs de sumo, les chiens sont classés selon le nombre de points (voir ci-dessous). .
Les chiens sont classés en fonction du nombre de points dans leur catégorie de poids.
Gammes qui incluent divers poids dans les combats de chiens au Japon:
• Maegashira - combattant amateur
• Komusubi - combattant professionnel, 4 rounds
• Sekiwake - Un combattant qui monte dans les rangs
• Ozeki - Pro fighter, 10 rounds, un concurrent pour le championnat (Championship contender)
• Yokozuna - Champion
• Yushoken - Champion du tournoi individuel

Titres honorifiques:
• Senshuken - Grand champion national japonais: ce titre prestigieux ne peut être décerné que pour la vie du chien.
Le combattant doit être classé plus haut que Yokozuna et doit être sélectionné par les juges

• Meiken Yokozuna - Guerrier Grand Champion: le combattant doit avoir trois combats en tant que Senshuken, avec au moins deux victoires et un nul.
Cela ne représentait que 32 chiens de plus de 450 champions

• Gaifu Taisho - la meilleure technique dans le combat

Les chiens "combattants" sont répartis en catégories selon leur poids:
• Kogata, léger, 30 - 40 kg
• Chugata, poids moyen, 40 - 45 kg
• Oogata, poids lourd, 45-55 kg
• Cho-oogata, poids lourd, à partir de 55 kg
 

LE MUSEE DE KOCHI
Documents, photos, Colliers et offrandes évoquant l’histoire des TOSAS


Le Tosa aujourd'hui 
 
 
 
 
 
 

 
TOSA-INU
Description Morphotypique
(DominiqueVIZZARI) 
 
 
Le Tosa est un molossoïde de type dogue, il est Rectiligne, Longiligne, Hypermétrique et Mésocéphale.

C’est un chien de grande taille de construction robuste qui dégage une expression digne.
Ses oreilles sont tombantes, le poil est court, le museau carré et la queue tombante.
C’est un excellent chien de garde de propriétés, il est docile, obéissant avec ses maîtres et la famille, son caractère est marqué par la patience, le sang-froid, la hardiesse et le courage.

Ses allures au trot sont énergiques et puissantes, avec des foulées amples couvrant bien du terrain.
La taille minimum pour les mâles est 60 cm et pour les femelles 55 cm.
La tête est en harmonie avec le corps, elle est grande, puissante avec des rides caractéristiques, les lignes crânio-faciales sont parallèles à légèrement divergentes, le museau est plus court que le crâne (2/3) et le crâne est large, avec un profil légèrement convexe et un sillon médian bien défini.

Le stop est très marqué. La truffe est grande, bien développée et noire. Le museau plus court que le crâne, fort, carré décrit un chanfrein droit légèrement busqué à son extrémité.
Les mâchoires sont fortes, elles présentent un articulé en ciseaux (recherché).
La lèvre supérieure est tombante, elle se superpose à la lèvre inférieure en une courbe parfaite, la lèvre inférieure est bien appliquée, la commissure labiale est bien apparente mais sans excès.
Les yeux sont de petite taille, horizontaux, en forme d’amande, de couleur brun foncé, ils expriment de la dignité. Les sourcils sont foncés.
Les oreilles tombantes contre les joues, sont petites, minces, triangulaires, attachées haut sur les côtés du crâne. Le cou avec du fanon, est très fort et musculeux et participe au port altier.

Le corps est puissant, il est légèrement plus long que haut avec un tronc fort et un garrot bien sorti, le dos est horizontal et droit, le rein large, musclé et la croupe légèrement voussée à son sommet.

La poitrine large et haute présente des côtes modérément cintrées et un thorax plus long que l’abdomen.
La ligne du dessous est bien remontée sans être levrettée.

La queue est épaisse à la racine, allant en s'amenuisant vers l'extrémité, atteignant le jarret quand elle est abaissée.

Les membres antérieurs présentent des angulations moyennement ouvertes, ils sont droits, forts, de construction robuste, l’épaule est modérément inclinée, l’avant-bras est droit, fort et long, les métacarpes sont légèrement inclinés et robustes.
Les pieds antérieurs présentent des doigts bien serrés aux coussinets épais et élastiques et aux ongles durs, la couleur foncée est recherchée.

Les membres postérieurs sont forts, musclés avec une ossature bien développés, les articulations du grasset et du jarret sont modérément angulés et solides, la jambe est longue et le jarret est de hauteur
moyenne.
Les pieds postérieurs présentent des doigts bien serrés aux coussinets épais et élastiques et aux ongles durs, la couleur foncée est recherchée.
La robe est composée d’un poil court, dur et dense, la couleur du poil est, rouge, fauve, abricot, noir et
bringé, de légères marques blanches au poitrail et aux pieds sont admises.

 
 
 
 
Catégorisation du Tosa-Inu 

 

TOSA-INU

 

 

Japon

Standard FCI n° 260

Tosa Inu, appelé aussi

Tosa-Ken ou Tosa-Token
Ce dogue Japonais a été reconnu

par la FCI le 01 avril 1964

 

  Age de la confirmation : 15 mois

 

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 Une réglementation particulière encadre les chiens dits « dangereux », qui sont classés en deux catégories distinctes.
Elle implique pour leurs maîtres des obligations à connaître et des précautions à prendre.
Un « chien dangereux » est susceptible de représenter un danger, aussi bien pour les personnes que pour les animaux domestiques.

Mais attention : si les chiens catégorisés sont par défaut considérés comme dangereux (article L211-11 du Code rural et de la pêche maritime).

Un chien dangereux n’est pas forcément un chien catégorisé !
Les chiens susceptibles d'être dangereux sont classés en 2 catégories en fonction de leurs caractéristiques morphologiques (article L211-12 du Code rural et de la pêche maritime).

Les chiens de catégorie 1
Il s'agit des « chiens d'attaque ». La catégorie 1 se compose de 3 types (chiens assimilables à une race de part leurs caractéristiques morphologiques et non inscrits dans un livre généalogique reconnu par le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation) :

chiens de type American Staffordshire terrier (anciennement Staffordshire terrier), également appelés « pit-bulls » ;
chiens de type Mastiff, également appelés « boerbulls » ;
chiens de type Tosa.

L'objectif de la loi étant de limiter le nombre de chiens de catégorie 1, toute acquisition, cession à titre onéreux ou gratuit, introduction ou importation sur le territoire français est interdite et passible de 6 mois d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende d'après l'article L215-2 du Code rural et de la pêche maritime.
Les chiens de catégorie 2
Il s'agit des « chiens de garde et de défense ». La catégorie 2 se compose de 3 races (inscrites dans un livre généalogique reconnu par le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation) et 1 type :

chiens de race American Staffordshire terrier (anciennement Staffordshire terrier) ;
chiens de race Rottweiller ;
chiens de type Rottweiller
chiens de race Tosa

Pour en savoir plus : contacter votre vétérinaire ou votre direction départementale de la protection des populations (DDPP) ou la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP).

Le permis de détention
Depuis le 1er janvier 2010, tout détenteur d'un chien de catégorie 1 ou 2 doit posséder un permis de détention.
La délivrance de ce document à un détenteur de chien catégorisé par la mairie de sa commune de résidence est soumise à 3 conditions :

1 - Posséder une attestation d'aptitude :
Pour ce faire, il est nécessaire d'avoir suivi une formation de 7 heures portant sur l'éducation et le comportement canin ainsi que sur la prévention des accidents.
Cette formation doit être délivrée par un formateur agréé.
Pour obtenir la liste des formateurs habilités à dispenser la formation, se renseigner auprès de la DD(CS)PP du département.

2 - Réaliser (catégorie 1 ou 2 ) une évaluation comportementale par un vétérinaire inscrit sur une liste départementale entre 8 mois et 1 an d'âge.
Si le chien est âgé de moins de 8 mois, il sera délivré un permis de détention provisoire au propriétaire.

3 - Posséder les documents justificatifs de l'identification du chien, de sa vaccination contre la rage, le certificat vétérinaire de stérilisation (uniquement pour les chiens de catégorie 1) ainsi que l'attestation d'assurance responsabilité civile du détenteur.

Il est important de prendre en considération que si ces obligations ne sont pas respectées, les peines encourues peuvent être importantes.
Par exemple, un détenteur de chien dangereux qui ne possède pas son permis de détention est puni de 3 mois d'emprisonnement et de 3 750 € d'amende ainsi que d'une interdiction temporaire ou définitive de détenir un animal.

Ne sont pas autorisées à détenir un chien de catégorie 1 ou 2 :
- Les personnes mineures
- Les personnes majeures sous tutelle (sauf si autorisation par le juge des tutelles)
- Les personnes condamnées (crime ou peine d'emprisonnement pour délit inscrit au bulletin n°2
- Les personnes auxquelles on a retiré le droit de possession ou de garde d'un chien.

RÉGLEMENTATION QUI ENCADRE LES CHIENS DANGEREUX ?

Chaque détenteur est responsable des actes de son chien. Les propriétaires, et
futurs propriétaires, de chiens dangereux doivent donc s'informer des obligations et interdictions concernant la détention de ces animaux afin de garantir au mieux la sécurité de tous.

La loi n°99-5 du 6 janvier 1999 modifiée relative aux animaux dangereux et errants et à la protection des animaux ainsi que la loi n°2008-582 du 20 juin 2008 renforçant les mesures de prévention et de protection des personnes contre les chiens dangereux précisent ces règles, qui diffèrent en fonction de la catégorie du chien.
Ces textes de loi sont portés par le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation ainsi que le ministère de l'Intérieur car le domaine des chiens dangereux relève aussi de la sécurité civile.

La détention non autorisée d'un chien catégorisé est passible de 3 mois d'emprisonnement et 3 750 euros d'amende ainsi que le risque de saisie de l'animal.

      

La nomenclature officielle imposée par la F.C.I. (appliquée par tous ses membres
dont la S.C.C.) divise l’espèce canine en 10 groupes dans lesquels figurent des
races ayant un certain nombre de caractères distinctifs communs.

Groupe 1 : Chiens de Berger et de Bouvier (sauf Chiens de Bouvier Suisses)
Groupe 2 : Chiens de type Pinscher et Schnauzer - Molossoïdes - Chiens de Montagne et de Bouvier Suisses et Autres Races .. Etc, etc

  Niveaux de risque qui entraîne ou non le renouvellement de l'examen.
Selon le niveau de classement du chien, le vétérinaire propose des mesures préventives visant à diminuer la dangerosité du chien évalué, et émet des recommandations afin de limiter les contacts avec certaines personnes et les situations pouvant générer des risques.


Niveau 1 : Le chien ne présente pas de risque particulier en dehors de ceux inhérents à son espèce. Le renouvellement n'est pas demandé.
 

Niveau 2 : Le chien présente un risque de dangerosité faible pour certaines personnes ou dans certaines situations.
L'évaluation doit être renouvelée dans un délai maximum de 3 ans.

Niveau 3 : Le chien présente un niveau de dangerosité critique. L'évaluation doit être renouvelée dans un délai maximum de 2 ans.

Niveau 4 : Le chien présente un risque de dangerosité élevé. L'évaluation doit être renouvelée dans un délai maximum de 1 an. Le vétérinaire informe que le chien doit être placé dans un lieu de détention adapté ou euthanasié.

Les conclusions de l'évaluation sont communiquées au maire de la commune où réside le propriétaire
du chien. Depuis le 1er novembre 2013, est entré en application l'arrêté du 19 août 2013, qui impose de transmettre au fichier national d'identification I-CAD, des informations relatives à l'évaluation comportementale : date et motif de l'évaluation, catégorie du chien, niveau de dangerosité auquel il a été classé.

2 - L'ATTESTATION D'APTITUDE : Les personnes souhaitant détenir un chien de première ou deuxième catégorie ainsi que tous propriétaires de chien ayant mordu une personne ou pouvant présenter un danger, sont tenues de suivre une formation en vue d'obtenir une attestation d'aptitude.

Cette formation est à la charge du détenteur.
Délivrée par un formateur agrée*, cette formation d'une durée de 7h porte sur l'éducation et le comportement canin ainsi que sur la prévention des accidents.
A l'issue de cette journée, l'attestation d'aptitude est remise au propriétaire du chien et un exemplaire est envoyé à la préfecture.
Elle est valable pour une personne et non pour un chien précis.

LES CONDITIONS REQUISES ET OBLIGATOIRES : L'ÉVALUATION COMPORTEMENTALE ET
L'ATTESTATION D'APTITUDE

1 - L'ÉVALUATION COMPORTEMENTALE : En application à la loi du 20 juin 2008 et du Code rural,
l'évaluation comportementale est une mesure désormais obligatoire pour les chiens de première et deuxième catégorie âgés entre 8 et 12 mois.
L'évaluation comportementale vise à déterminer le danger potentiel du chien. Elle est effectuée par un vétérinaire inscrit sur une liste départementale, et non par votre vétérinaire habituel.

2 - LES NIVEAUX DE RISQUE : A l'issue de l'évaluation comportementale, le vétérinaire apprécie le danger potentiel du chien *
La liste des formateurs agréés dans le département et leurs coordonnées est disponible dans les préfectures et les mairies.

3 - LE PERMIS DE DÉTENTION : Suite à une formation d'aptitude du détenteur et d'une évaluation comportementale de l'animal, le permis de détention est délivré par la mairie.
Le permis de détention est valable pour un chien précis.

Si le chien n'a pas atteint 8 mois il ne peut par conséquent faire l'objet d'une évaluation comportementale.
Un permis provisoire peut être délivré. Il sera valable jusqu'à ses 1 an.
Les références du permis de détention doivent être reportées dans le passeport pour animal de compagnie délivré par le vétérinaire.
Le défaut de permis de détention est puni de trois mois d'emprisonnement et de 3750 euros d'amende.

Il n’y a pas que le TOSA qui soit classé en 2 ème catégorie
Il y a également le ROTWEILLER, 2914 naissances en 2019, le STAFFORDSHIRE BULL TERRIER 11316 naissances en 2019 et le STAFFORDSHIRE TERRIER AMERICAIN 8402 naissances en 2019
si nous restons dans les races courantes qui vont en expositions.
Pourquoi y a-t-il autant d’éleveurs dans ces races de 2ème catégorie et pas dans le TOSA ?

La rumeur ....... fausse et méchante réputation de chien combat .. De tueur !! Que c’est triste

OUI, il est un chien de « combat » mais de « combat sportif tradition ancestrale au Japon» pas de
« combat clandestin ». On peut le comparer au « mordant » dans les autres races.

NON, il n’est pas agressif, comme tout molosse, il a juste besoin d’un bon maître.

On pourrait se demander, sur quel fondement le législateur a décidé de catégoriser cette race qui bien évidement a été un chien de combat mais pas au sens noble du terme, si vous avez lu mon article mais au sens « tradition japonaise, combat sportif » comme beaucoup d’autres disciplines de ring avec des chiens « de ring » que nous croisons souvent en exposition mais qui ne semblent pas plus dangereux que certains chiens non catégorisés ayant eu la même fonction.
De plus le Tosa figure parmi les races les plus confidentielles en France, il n’y a qu’à comparer le nombre de naissance depuis 1999 (se référer au tableau ci-dessous)

S’agit-il peut être d’un délit de « sale gueule » ? « Alors rendons-lui ses lettres de noblesse et efforçons nous à mettre tout en oeuvre pour sa réhabilitation dans l’opinion publique et gouvernementale.

Renée VIZZARI

                     Statistiques des naissances/importations de 1997 à 2019 (SCC)
1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
2 5 8 23 20 27 16 25 4 29 30 11 16 14 2 11 16 10 14 13 13 10 3

Moins de 330 naissance en 23 ans !!!!